Centre Chrétien Emmanuel asbl

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Eglise Protestante Evangélique de Spa

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Ou, en quelques minutes, vous avez l’occasion de comprendre en quoi consiste le salut et vérifier si vous en êtes l’heureux bénéficiaire : alors, qu’attendez-vous ?

A. Le cadeau merveilleux de Dieu :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jn 3.16). »

La première vérité à comprendre est que Dieu le Père aime l’homme (qu’Il a créé à Son image (Gn 1.26-27)) à un point tel qu’Il a offert ce qu’Il a de plus précieux (Son Fils) afin de le sauver malgré son comportement hostile et égoïste.

En effet, depuis la chute d’Adam et Eve qui désobéirent à leur Créateur (Gn 3.1-6), l’être humain est condamné à vivre éloigné de Dieu (Gn 3.22-24).

Un peuple (Israël) fut certes élu, suite, notamment, à la promesse de Dieu à Abraham (Gn 12.1-3) et à Son alliance avec Moïse (Ex 19.5-8), mais cela ne pouvait être que les prémices d’une destinée plus vaste touchant le monde entier.

Jésus est ainsi descendu sur cette terre, quittant Sa gloire céleste aux côtés du Père afin que tous puissent être témoins de cet extraordinaire sacrifice vivant (Jn 1.14).

Lors de Son avènement, le peuple juif était enlisé dans un rigorisme religieux issu des commandements divins reçus par Moïse (Ex 20.1-17), modifiés par les scribes et pharisiens au point d’en faire des règles amenant une sorte de salut par les œuvres (Mt 15.3-20).

Christ est descendu pour remettre chaque vérité à sa place en affirmant qu’Il venait accomplir la Loi et les prophètes, non l’abolir (Mt 5.17) : cela signifie que les édits de Dieu, et uniquement ceux-là, transcrits dans l’Ancien Testament, sont encore aujourd’hui Vérité quand on les prend sous l’angle des révélations du Fils.

C’est donc bien une grâce que le Père fait au monde en sacrifiant Son fils unique afin d’offrir au pécheur qui croit en Lui la vie éternelle.

B. Le salut par la foi, non par les œuvres :

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie (Ep 2.8-9). »

 

Le salut est un don gratuit de Dieu. Il est inutile d’essayer de penser obtenir la vie éternelle par les bonnes actions que nous accomplissons. Nul ne gagnera jamais son salut par ses propres forces (Ga 2.16).

L’appel à la conversion se fait par Dieu et non par l’homme et selon une procédure identique pour tous : la foi.

Il est souvent difficile de comprendre ce qu’est la foi. En Jean 3.16, le premier indice nous est donné : croire en Jésus-Christ. Mais c’est en Hébreux que la signification exacte de la foi est exprimée :

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. (Hb 11.1)»

Ce verset nous fait subitement basculer dans un tout autre monde, celui du spirituel. Vivre sa foi, c’est être en dehors des choses concrètes que l’on a toujours connues pour rentrer dans une dimension qui n’est perceptible que par notre capacité à croire des choses invisibles mais bien réelles.

C. La condition de l’être humain :

« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Rom 3.23). »

L’homme s’est, de par son comportement, éloigné de Dieu, au point qu’il lui est impossible d’accéder à Celui-ci par ses propres moyens.

Beaucoup cherchent un sens à leur vie en faisant appel à toutes sortes de dérivatifs spirituels ou autres. Les effets des drogues ou les consultations de divers spécialistes paranormaux laissent la place à bien des désillusions.

Cette recherche sincère croise souvent des charlatans qui abusent moralement ou physiquement de leurs adeptes et, bien souvent, la dépression et le désespoir sont les dernières étapes d’une vie isolée de notre Créateur.

Il est donc indispensable d’apprendre comment rétablir cette communion brisée par la faute de l’homme (Gn 3.22-24).

En effet la Bible nous dit que pas un seul n’est juste, mais, que du contraire, nous sommes tous pécheurs (Rom 3.10-12). Pour nous en persuader, il suffit de lire avec attention les commandements de Dieu (Ex 20.1-17) : personne ne peut prétendre respecter scrupuleusement les prescrits qui permettent de déterminer notre justice par les oeuvres (1 Jn 1.8 ; 3.4).

D. Les conséquences du péché :

« Car le salaire du péché, c’est la mort (Rom 6.23a). »

La justice de Dieu est toute autre que l’humaine : Il a décrété que tout pécheur mourra. On pourrait objecter que l’être humain, comme l’animal d’ailleurs, est destiné à la mort physique, qu’il soit chrétien ou non.

Ici, il s’agit évidemment de la mort spirituelle qui consiste à ne pas partager la gloire éternelle de Dieu après cette disparition purement matérielle.

C’est donc en connaissance de cause que nous allons franchir les autres étapes, sachant maintenant que notre décision finale entraînera des conséquences sur la suite de notre vie.

E. La solution divine :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous (Rom 5.8). »

Dieu ne pouvait, dans son Amour parfait, laisser Sa création dans cette situation inéluctable de mort.

Il a prévu la solution : plutôt que de nous laisser nous enliser sous le poids de nos péchés, Il a opté pour le sacrifice de Christ, Son fils unique, nous offrant le rachat gratuit (Rom 6.23b).

Comme nous l’avons souligné ci-dessus, c’est le signe le plus formidable de Son Amour pour l’homme (Jn 3.16).

A partir de ce constat, nous entrevoyons une issue à notre condition de condamnés : un autre a payé notre dette. Aucun être humain totalement innocent ne serait capable d’une telle délicatesse pour autrui.

F. Appel à la repentance :

« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir,parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… (Ac 17.30-31). »

La clef est donnée gracieusement par le Père.

Mais il y a une prise de conscience que le pécheur doit avoir (Lc 18.13 ; 2 Cor 7.10) pour que ce don puisse être exercé et ainsi ouvrir les portes de la vie éternelle : il est effectivement fautif devant Dieu.

Pour échapper au courroux divin qui est à venir, il est indispensable, après cette révélation et cette acceptation de notre condition, de demander pardon pour ces exactions (1 Jn 1.9).

Celui qui est chargé de nous juger au moment voulu n’est autre que Jésus-Christ ressuscité des morts et monté en gloire auprès du Père (Ac 1.9-11) : Il est ainsi notre unique voie de salut et notre juge.

G. Croire en Jésus.

« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé (Rom 10.9). »

 

Jésus est vivant : Il se présente devant nous afin de nous proposer le salut (Ap 3.20). Comment fait-Il ? Il nous touche par le témoignage de quelqu’un, la lecture d’un traité ou d’une revue, un songe, un rêve, la Bible, une conversation entendue, les conseils d’un thérapeute attentif …

Christ se présente à nous de toutes les manières possibles, à travers ses disciples ou le travail de ceux-ci.

Après avoir confessé nos péchés, il reste à reconnaître Celui qui a payé le prix fort à notre place : le Fils de Dieu (Mat 10.32).

Celui qui croit sincèrement en Lui, en Sa résurrection et donc en Sa vie présente, est sauvé : c’est aussi simple.

H. Sauvés !

« Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu (1 Jn 5.11-13). »

C’est Dieu lui-même qui l’affirme : nous sommes sauvés !

Parce que nous croyons fermement que c’est par le Fils que nous avons reçu la vie éternelle, plus rien ne peut nous faire douter de notre nouvelle condition.

C’est le début d’une nouvelle aventure palpitante : nous sommes enfants de Dieu, disciples de Jésus (1 P 2.9).

Notre Dieu, Celui qui nous appelle instamment, ne s’adresse nullement à une élite. Que du contraire, Il désire que tous soient sauvés (1 Tim 2.3-4) car Il a créé tout homme à son image (Gn 1.26) et aspire à restaurer la communion avec lui (1 Jn 1.3).

Il n’est pas venu pour ceux qui se portent bien et les justes, mais pour tous ceux qui souffrent et qui sont pécheurs (Mc 2.17).

Comment être sauvé ?